Hélène & Raymond attirés par le Vietnam

Publié le par Hélène

Retourner au Vietnam. Retrouver son passé pour Raymond. Découvrir le futur du pays pour nous deux.
Nous y pensions depuis l'an 2000)

Yvonne Rigaud, l'amie de Mamie, connue à la "Rose d'Asie" (le commerce de Ba et Ong Tinh), était venue manger chez nous pour vanter les plaisirs/beautés de ce pays et nous rassurer sur les commodités que nous y rencontrerions. Elle sait très bien en parler et d'une façon enjoleuse. Elle et son mari y vont chaque année pendant les 3 mois d'hiver et reviennent avec les beaux jours du printemps. L'hiver, c'est aussi la saison sêche en Cochinchine. Cela tombe bien. Cette fois là, Mamie voulait y aller avec eux (A/R).

Hélène était rassurée parce que Mamie y serait et était vraiment tentée par "l'aventure". Moi j'avais sauté sur l'occasion pour acheter le guide du Routard VN 2002. Je l'ai alors lu, parcouru, relu, imaginé, etc...Voyager par les livres me suffisait. Hélène voulait y aller pour connaitre enfin le pays natal de son petit mari. Mais

Au printemps 2001, Magali avait choisi d'aller un an chez Tonton Philippe et Tata Annette Bui à Arlington à coté de Washington DC. Ils étaient d'accord mais

Le 11 septembre 2001nous est tombé sur la tête comme un coup de foudre. Tout était chamboulé.  En quelques semaines il lui a fallut trouver une autre destination. Faire un choix judicieux entre toutes les propositions de fille au pair. Ce fut donc in England dans une famille de garagiste avec une ado de 15 ans et un pré-ado de 11 ans. Tous très accueillant et gentils finalement. Bon je vous accorde que pour ceux et celles qui étaient dans les 2 tours, et leurs familles, ce fut bien plus bouleversant et tragique.

Et je crois que rétrospectivement, après son départ et son adaptation en Cornouailles, nous avons été soulagés. Mais le problème de l'insécurité des traversées en avion demeurait. Nous étions bien à la maison.

Tardivement après, Hélène émit le souhait et donc j'y adhérais aussi, de rejoindre quand même Mamie au VN aux alentours du Têt 2002. C'était début décembre 2001. J'aurais du influer plus lors de cette décision et insister pour que Mag vienne avec nous. Sa famille d'accueil était d'accord.

Nous en avions profité pour revoir la famille de Paris autour d'une tableVietnamienne bien sur.
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A l'agence nous avions choisi Air Vietnam pour son prix assez modique et avons été surpris et heureux d'y manger vietnamien à bord, servis par des hotesses et stewards du pays. Nous avons eu un arrêt à Dubaï (1h) puis aussi à Hanoï (4h), mais sans possibilité de sortir de l'aéroport.
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Mamie avait choisi pour nous une location dans une impasse aux multiples ramifications (!) donnant sur la rue Richaud (au N°100). Rue souvenir de la famille puisque Papy et Mamie y avaient habité (au N° 120).
  
220 Dollards US le mois ce n'était pas cher (il fallait compter 10 $ / jour dans un hotel de même petit confort) , même si les commodités de la partie louée étaient imbriquées avec celles des propriétaires. Aussi nous nous sommes empréssés de payer le loyer au propriétaire (Co Turk) un peu étonnée. C'était une belle maison moderne sur 3 niveaux avec une grande entrée lumineuse, les salles de bain modernes à l'européenne, la clim, un petit bassin de poissons rouges.

Un des tout premiers matins de notre séjour, nous avions marchéavec Mamie vers la rue Larégnère. Mamie a montré une extraordinaire vélocité à pied le long des rues plutôt ombragées. Hélène pense qu'elle avait retrouvé son punch des 30 ans. C'était surement du à l'ambiance et à la température très "Saigon".
Vous connaissez le fameux No 49. Et comme Magali en cette année 2009 c'était pour nous une sorte de pélerinage. Clic-clac, quelques photos prises et recherches vaines de souvenirs effacés par le temps et le béton. Seule la rue bordée d'arbres m'a rappellé quelque chose ainsi que le large trottoir de terre battue où nous jouions enfants. Mais aujourd'hui celui-ci est bétonné. Où est notre école Jauréguibérry ? Plus loin ? Mais encore ? Laisse béton ! (Mamie n'y voyait pas grand intérêt).
"On va aller plutôt au Jardin de la Ville". C'est plus facile.
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Ce "Jardin de la Ville" est un très grand parc agréable. Vous vous en souvenez ? L'article dans ce blog titré "Cousins cousines" montre une photo d'une allée calme avec un dragon ;-)  Il y a toujours un dragon en 2009 sur la photo de Magali, mais il a changé de forme.
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La grande entrée est à 200 m de notre maison, au début de la rue Larégnère. Elle est grouillante de monde.
On y trouve du choix pour s'attabler, boire et manger, parmi les différentes échoppes. On a même vu quelques commerçants se reposer ou dormir dans leur hamac en surveillant leur boutique. Ils ont du commencer tôt le matin. Dans l'après midi nous découvrons une très belle exposition de Bonsaï et à coté une autre exposition d'artiste.

Gwenaelle est vraiment intéressée. Elle veut acquérir un grand idéogramme chinois sur toile papier. Malheureusement il n'y a pas de vente sur place. Il faut aller à l'atelier de l'artiste. Arrivés sur place, grâce à sa carte de visite, nous le cherchons mais il n'est pas encore là. Un de ses amis veut nous servir quand même et déchire la toile en la décrochant. Une oeuvre d'art détruite ! Horreur ! Toujours avec le sourire il nous fait patienter appelle l'artiste au téléphone qui viendra nous envelopper une autre de ses oeuvres, délicatement et avec le tampon rouge d'authentification (?) svp ! Entre temps le "gaffeur" se présente à moi en artiste aussi et me convaint de lui acheter un éventail blanc rempli de sa main, d'idéogrammes chinois, qui en se retournant montre le prénom de Gwenaelle en clair. Etonnant ! Dans un coin calme du jardin (que je situe du coté de la rue Taberd), nous avons fait une surprenante rencontre avec une dame bien mise de sa personne et qui se détourne de sa route pour venir toucher et admirer les cheveux de Gwenaelle. Mamie nous a surement traduit qu'elle demandait qui étaient ses parents pour avoir de si beaux cheveux ( et peut-être ce beau type eurasien qui fait la fierté de ses parents ? ). Je présente la maman avec des gestes du langage universel, et me présente aussi mais cela a l'air de moins l'intéresser. 

On ira aussi au marché de Ben Tranh ( inscrit en tant que marché central sur le plan en français de Tonton René, surement parce qu'en ce temps là, ce marché se trouvait à coté de la gare). Nous sommes bien entendus happés par les vendeuses. Good morning Sir , T-shirt ? ...Madam , Madam... nice dress. Cheap, very cheap !
  

Elles ont une curieuse façon de marchander. Elles inscrivent leur prix sur une calculette, et nous la donne pour que nous inscrivions le notre. En général le client baisse bien et elles reproposent un prix intermédiaire, et ainsi de suite avec la nouvelle proposition du client. Une fois je me suis laissé attendrir par leurs salaires de misère, et pour une belle serviette de bain proposée à 60 (comprendre 60 000 Dongs) j'avais inscrit 50 et je vois la jeune vendeuse perplexe qui se résoud à inscrire la somme intermédiaire 55 pour voir. Elle a été surprise que j'accepte avec satisfaction. A la reflexion j'avais tord. Je pense que j'aurais du normalement proposer 40. Hélène de son coté ne voulait plus entrer dans ces tractations un peu interminables. Elle tapait son prix bas au clavier et restait ferme sur ce montant. Cela ébranlait les vendeuses. Certaines acceptaient, d'autres refusaient mais certaines revenaient vers Hélène pour accepter finalement. Mamie nous a rapporté que des vendeuses lui disaient en Vietnamien que sa belle fille était dure en affaire. Cela nous égayait et faisait un peu rire.

C'est là que j'ai trouvé les meilleurs "Ci Mouï" (comment l'écrit -on ?) biens en chair avec un goût comme du temps de notre jeunesse. Vous savez ces espères de prunes séchées, rabougris, après macération dans le sel. Je n'ai pas marchandé cette fois là. J'en ai acheté 2 kg en pensant les faire durer, durer...(durée effective finale : moins de 6 mois)
Les étalages de viande découpée exposé dans la chaleur et les mouches sur le carrelage blanc nous révulsait parfois. Bien sur si l'on compare avec les étals de viande sur les marchés de l'Afrique noire, c'est relativement propre.
 

Personnellement j'avais ensuite toujours des doutes quand on mangeait des plats VN ou des soupes. C'est comme pour la bière. Ils sont généreux avec un très gros glaçon qui compense la bière chaude au départ. Mais le goût devient différent et puis quand on voit les pains de glace qui trainent par terre avant d'être débités pour la consommation, on a un doute tenace sur l'hygiène de l'ensemble.

Nous y allions en taxi. C'est confortable, rapide et pas cher. Surtout choisir les taxis verts et blancs ou bien les jaunes. Surtout pas les rouges qui trafiquent leurs compteurs, nous recommandait Mamie.
 

Un autre marché était plus populaire, moins cher. Celui de Tan Dinhpas loin de la belle église rose du même nom.
  

A partir de notre location, nous y allions à pied en 20 mn. Prendre la rue Richaud puis Hai Ba Trung et tout droit. Le marché se voit après le parc Le Van Tam. Nous sommes passés devant le No 120 où habitaient nos 2 chers parents quand ils ont commencé à vivre en couple.

C'était une promenade très agréable. C'est là qu'allaient prier parfoisla famille RIgaud. Nous nous sommes retrouvés là une fois pour aller au marché puis manger dans un de ses restaurants populaires. Heureusement qu'il y avait des panneaux d'interdiction d'y entrer en scooter, sinon on aurait été multi-pollués. Ces pétrolettes passent partout où ils le peuvent. J'avais pris un Banh Seu mais surprise, c'était frit et non pas cuit à la poele comme Mamie faisait. C'était moins bon. Gwenaelle y a fait sensation en tapant dans l'oeil d'un serveur. Il avait même fait une bourde en la regardant et en servant en même temps (funny). A la fin du repas, elle lui a aussi transmis un message écrit par l'intermédiare d'Yvonne que cela amusait. Il aurait fallut le voir se précipiter hors du restaurant en cherchant partout du regard, mais nous étions déjà plus loin.
 

C'était dans une petite ruelle menant à ce marché qu'Hélène a étéagressée dès le premier soir de notre arrivée sur le sol natal. Il faut dire que nous nous sommes fait tout de suite remarquer par mon excitation bruyante sur les trottoirs, à prendre des images au camescope (un gros analogique prêté par le CE). C'était une tentative de vol à l'arrachée par 2 jeunes sur un scooter. Heureusement, Hélène a crié et s'est accrochée à son sac (qui contenait nos billets d'avion entre autres) mais cela l'a trainé sur le macadam sale. Un petit commerçant compatissant est sorti de sa boutique et a proposé de soigner les fortes erraflures sanguinolantes à son coude (uniquement à cet endroit du corps heureusement). Il a fallut néanmoins le lendemain sur les indications de Co Turk aller soigner les plaies dans une sorte de dispensaire de ce même quartier, car cela s'infectait. Les médecins étaient très gentils. Hélène devait s'allonger pour être soignée ! Elle râlait un peu contre cette méthode disproportionnée par rapport au mal). La propreté des lieux laissait à désirer mais la guérison s'est faite en 8 jours en y retournant encore 2 fois. C'était entièrement gratuit.
 

Le lendemain de cette agression, 2 jeunes sur un scooter encore, ont failli m'arracher l'appareil photo compact argentique (spécialement acheté pour ce voyage) qui pendait à mon cou lors d'une traversée de rue sur un passage pour piéton. La leçon de la veille n'avait pas portée. Des précautions devenaient obligatoires. Désormais l'appareil photo était dans ma poche de jean's et le camescope dans un grand sac papier anodin pour les courses. Nous n'avons plus eu de problèmes de ce type car nos papiers et notre argent étaient déjà dans de petites pochettes discrêtes autour du cou sous la chemise. Cela posait tout de même un problème pour payer nos emplêtes ou faire du change car je devais alors ouvrir ma chemise (souvent moite) discrêtement au fond des magasins.

A la fin de la semaine, nous avions été invité par un cousin germainde Mamie. Le Colonel à la retraite de l'armée Vietnamienne qui en son temps était commandant des troupes libérant le Cambodge du joug des Kmers Rouges. Il eu donc pendant quelques mois, le titre de gouverneur provisoire du Cambodge. Chez lui, c'était très convivial et dynamique. Il y avait beaucoup de monde et surtout des jeunes qui allaient et venaient à leur gré. Comme c'était quelques jours juste après le Têt, Mamie est allée prier et s'incliner avec des batons d'ancens sur l'autel des ancêtres qui se trouvait un peu à l'écart.
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Un autre soir c'était les parents de Hai et Ha que vous connaissez maintenant, qui nous invitaient chez eux. C'était calme. La Maman était couturière et le devant de leur demeure avait été aménagée pour leur commerce. Le Papa parlait un peu français. Il nous a raconté comment, chirurgien il avait aidé l'Algérie socialiste en son temps. Il y était allé plusieurs fois par bateau et avait même une fois pu aller jusqu'au Havre en Normandie. Souvenirs émouvants qu'il voulait transmettre.

Yvonne et Henri Rigaud logeaient chez Mr Kanh. C'était un de leursamis de très longue date, et c'était devenu une habitude pour eux d'y loger. D'ailleurs Mamie y était aussi avant de venir avec nous, rue Richaud chez Co Turk. Nous aussi devions y aller mais pour la 1ère semaine de notre séjour, il avait trop de monde. Et puisen même temps il y a eu un contre-temps ou une facherie entre Mamie et Mr Kanh. (Pour les rabibocher, j'avais amené une bouteille de whisky et du Roquefort à la demande de Mamie). D'ailleurs Carole aussi y a habité lors de son premier séjour au VN. Chez lui il y avait beaucoup de chambres car il louait aussi à des étudiants. C'était donc très vivant et on y aurait été bien. Mais il n'y avait pas de clim. Et il faut l'avouer, c'est très agréable de se rafraichir après une journée de sortie touristique à Saigon.
Nous avons été invité chez lui (il parle assez bien français et c'est pratique). C'est plutôt spacieux. Les étudiants-locataires devaient y être bien. L'accueil est généreux. La cuisine est très bonne mais l'alcool semble couler à flot. Il nous a montré ce que Carole lui avait offert quelques années auparavant.
A la deuxième invitation (où je n'ai pas pu me rendre à cause d'une hépatite) son fils "Yaourt" a fait un tour de moto avec Gwenaelle derrière (pour frimer entre jeunes surement). La maman semblait s'amuser à vouloir les rapprocher.
Nous avons évoqué à table, le curieux comportement de la dame rencontrée dans le jardin de la ville, et qui s'intéressait beaucoup à Gwenaelle. Mr Kanh nous a dit qu'il pensait que c'était certainement une mère maquerelle qui s'imaginait déjà se faire beaucoup d'argent avec une telle beauté dans son harem. C'était LE quartier de ce genre de commerce.

Mamie nous entrainait le soir dans un petit boui-boui du quartier au coin d'une rue pour manger (souvent des soupes). Je pense que c'était populaire à souhait. Quelques tables plutôt sales, une petite télévision tout de même (mais programmes insipides), un coin cuisine au feu de bois à l'autre bout, quelques marmites au bord du trottoir, un accueil sympa. Le bruit des voitures et les scooters, quelques vélos (et rarement un cyclo) qui n'arrêtaient pas de défiler au delà du trottoir à 7 mêtres de nous..
  
Une fois, nous avons été dans un restaurant plus classe de ce quartier. C'était plus agréable.

Une autre fois, Mamie a voulu nous faire connaitre un restaurant à la française qu'elle avait connu pour se remettre un peu dans l'ambiance française. (pour le moral). On y a mangé dans des plateau-repas en inox comme à la cantine du boulot en France.

Ce que nous n'avons toujours pas compris, c'est que nos logeurs possédaient un petit restaurant (boui-boui) pour les lèves tôt et les midi, donnant sur la rue Richaud et que nous n'y allions jamais. Il faut dire que c'était discret et Hélène et moi ne l'avions même pas remarqué à droite au début de l'impasse, sauf quelques jours avant notre départ.
  

Cela aurait été plusieurs fois bien pratique. Le mauvais coté des choses est que chaque matin nos logeurs se réveillaient à 4h30 du matin au son de la trompette du réveille-matin. Puis 30mn après nous sentions une bonne odeur de friands dorés (mais qui devenait écoeurante à force de l'avoir dans les narines chaque matin ) On s'adaptait mais je pense que cela m'épuisait petit à petit. Cela a du influer sur ma "crise de foie" à trois jours du départ. L'autre mauvais coté était que c'était infesté de cafards et de fourmis et qu'il fallait traiter chaque jour (Les vendeurs de bombes insecticides chimiques devaient être riches). Mais par contre aucun moustique tout au long de notre séjour.

Pour la confection des robes et tenues vietnamiennes, Mamie nous a amené dans un autre marché (celui de Phu Nhuan) encore plus loin du centre qui parait-il était meilleur marché ;-) Nous y allions en taxi. La couturière prenait les mensurations et quelques jours après nous avions les habits.
 

Respectable "Coco rasé" (j'aimerais savoir son vrai nom) habite à Thanh Da, Binh Quoi, Saigon une très belle maison moderne "de maître" (comme on le dirait par ici) dans les méandres de la rivière de Saigon. Voir cette adresse donnée par l'amie de Mme Rigaud. Malheureusement pas de photos-souvenirs de cette journée. J'étais parti en catastrophe de l'appartement et sans le camescope ni l'appareil photo. Le taxi avec tout le monde installés à l'intérieur n'attendait plus que moi. Sa maison est vraiment pensée et belle autant dedans que dehors avec le jardin et le coin sieste ombragé et aéré. Elle possédait aussi plus loin sur la presqu'ile un parc aménagé où elle accueillait des visiteurs (payants). On a eu un petit sentiment de gène quand on a pu embrasser la vue d'ensemble de sa maison magnifique et des bicoques délabrées (habitées) juste à coté de la sienne.


Agrandir le plan Google Maps
 



A la fin de notre séjour, elle nous avait invité. Nous devions aller dans sa retraite à Vung Tau en haut de la colline. Malheureusement elle fut souffrante quelques jours avant. Ce fut annullé. 

La famille s'était aussi mobilisée pour nous faire découvrir encore plus Saigon àHélène, Gwen et moi par un tour en moto . Mamie avait décliné l'offre. Mo-Tu (la jeune femme d'un cousin germain de Mamie), Vinh (un de leurs jeunes amis de l'age de Gwen) et Lam (le fils de Kim Anh la cousine préférée de Mamie) sont venus nous chercher un matin (plus tôt qu'à notre habitude) et la première chose à faire a été d'aller prendre le petit déj à la vietnamienne dans un petit restau derrière le parc Le Van Tam. Dépaysement complet. Puis nous avons enchainé par la pagode de l'empereur de Jade. Ensuite Cholon la chinoise et son marché original (où j'ai acheté une "machine" à café façon vietnamienne), 
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l'église où s'était réfugié le président du sud Vietnam avant de tomber sous les balles communistes en 75, enfin sa fière pagode. Puis c'est le ferry bondé (attention au voleurs à la tire nous ont recommandé Mo-Tu et Lam) pour la presqu'ile de Thu Thiem de l'autre coté de la rivière de Saigon, avec sa zone campagne encore peu dense, sa pagode boudhiste (encore une), l'arrêt chez le grand spécialiste des Thé et des café vietnamiens (rue Dien Bien Phu du coté de la rivière )...
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A midi nous avons retrouvé Mamie dans un restau. Et le soir ce fut l'invitation au restaurant pas loin de la rue Richaud, dans une salle particulière mais bruyante. Une journée entièrement organisée, comme vous le constatez.
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Publié dans Voyage

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